Fonctionnalités Grand Public du module WebCimetière
A l'aide d'un moteur de recherche se basant sur des extraits de textes, des mots ou des homonymies, l'internaute peut retrouver une liste de défunts par commune.
Le plan de votre cimetière est affiché à l'écran. Si votre cimetière est important, un découpage en secteurs permet de visualiser chaque section. Au survol de la souris, le détail des épitaphes est présenté, ainsi que la photo. D'un clic, l'internaute rejoint la fiche détaillée où l'on retrouve les informations sur la sépulture.
Grâce à notre partenaire, la société Interflora, vous pourrez faire déposer des fleurs directement sur votre sépulture, grâce au bouton "Fleurir cette sépulture" placé sur la fiche du défunt. L'arrangement sera déposé par un fleuriste local, permettant un développement local et respectueux de l'Environnement.
Les fleurs accompagnent traditionnellement la cérémonie du deuil. Elles décorent le lieu de culte ou de cérémonie, fleurissent le cortège et rendent hommage au défunt jusqu’au dernier adieu, au cimetière ou au jardin du souvenir. Pour accompagner les familles et les proches dans cette épreuve douloureuse de la vie, il est d’usage de leur faire livrer des fleurs pour les obsèques. Mais quelle composition choisir ? Où, quand et comment ? Autant de précieux conseils que vous pourrez trouver chez notre partenaire Interflora.
L'ensemble des informations publiques (épitaphe, photographie, localisation dans le cimetière) sont affichées dans le détail de chaque tombe. Un plan précis permet de situer chaque emplacement.
Un QRCode (code barre à 2 dimensions) est affiché sur chaque fiche détaillée. Le code permet d'accéder, depuis un téléphone smartphone ou une tablette, au plan de localisation de la tombe dans le cimetière, permettant ainsi de la trouver sur place.
Le site peut être visualisé par les tablettes fonctionnant sous IOS ou androïd. Une version spécifique de navigation, adaptée à l'écran tactile, permet d'accéder à l'ensemble des fonctionnalités. Grâce à cette version, vos conservateurs disposent d'un plan interactif toujours à jour et facile d'utilisation.
Vous pouvez compléter les informations de l'épitaphe (sous contrôle et validation de la Mairie) avec la photographie d'une personne illustre, un texte d'explication sur le monument funéraire... Vous pouvez également mettre en valeur le fait que le défunt a été distingué par une cocarde. Une liste spécifique dans le menu répertorie l'ensemble de ces sépultures.
DOSSIER : VERS UNE GESTION MODERNISÉE DES CIMETIÈRES
( source : le journal des Maires, mars 2016 )
Relever le défi du tourisme funéraire.
Alors qu'un tourisme funéraire est en train de naître en France, seules quelques communes rurales commencent tout juste à en tirer parti.
Tourisme funéraire ? A priori, les mots sont antinomiques. Pourtant, tout le monde connaît aujourd'hui le cimetière du Père Lachaise à Paris, avec ses tombes d'écrivains, chanteurs et autres célébrités, ses 3,5 millions de visiteurs annuels et ses visites guidées. D'autres villes font de même, Rennes par exemple, avec un parcours mémoriel initié dans le cimetière de Rennes Nord. Les cimetières militaires en première ligne
Mais qu'en est-il des 47 000 cimetières en grande majorité ruraux que compte le pays ? Si, pour la plupart, ils n'attirent guère que les familles des défunts, certains se démarquent néanmoins. Ce sont, en premier lieu, les nécropoles nationales de la Première Guerre mondiale (Douaumont, Souain-Perthes-lès-Hurlus…), puis les cimetières militaires de 39-45 : français (Vercors, Notre-Dame-de-Lorette, Glières…), mais aussi étrangers, notamment ceux liés au débarquement de Normandie. Ces cimetières font l'objet d'un tourisme de mémoire qui s'intensifie : 450 000 visiteurs annuels au cimetière allemand de La Cambe (Calvados, 628 habitants), 21 222 tombes ; 1,5 million au cimetière américain de Colleville-sur-Mer (Calvados, 195 habitants), 9 387 tombes. Les cimetières de la Grande Guerre connaissent actuellement, avec le centenaire, un surcroît de fréquentation. Pierre Labat, maire de Massiges (Marne, 51 habitants) et président de l'office de tourisme du Pays d'Argonne, estime que ce tourisme de mémoire attire aussi « beaucoup de familles qui viennent honorer leurs ancêtres : grâce au site Internet Mémoire des hommes, elles savent mieux aujourd'hui où les soldats ont été enterrés ».
D'autres cimetières tirent leur intérêt de leur valeur patrimoniale, architecturale, historique et/ou paysagère. C'est le cas du petit cimetière (à peine 30 tombes), attenant à l'église Saint-Vivien de Romagne (Gironde, 454 habitants), qui est inscrit comme monument historique depuis 1997 et dont les éléments les plus anciens remontent au XVIe siècle. C'est aussi le cas de cimetières marins : celui du Vil à Roscoff (Finistère, 3 434 habitants), ou celui de San Franzé à Bonifacio (Corse-du-Sud, 2 961 habitants). Ce dernier, dominant la mer, est un des plus beaux cimetières de Méditerranée. « On peut en avoir une lecture historique avec la présence de familles et de personnages bonifaciens, ou encore géologique avec les matériaux des chapelles (calcaire, granite, gabbro) », complète Alain Di Meglio, adjoint au patrimoine de la commune. De fait, 200 000 visiteurs s'y pressent à chaque saison touristique, soit 11% des visiteurs de la commune, selon la mairie. Enfin, certains cimetières tirent leur célébrité du fait de l'inhumation d'une personne célèbre : Charles de Gaulle à Colombey-les-Deux-Eglises (Haute-Marne, 650 habitants), Claude François à Dannemois (Essonne, 846 habitants), etc.